Après l’article de blog consacré au code de l’environnement, développons ensemble le premier des 4 principes qui régissent ce code, à savoir le principe de précaution.
Attention, en matière d’environnement et de santé précaution ne signifie pas prévention.
La prévention concerne les risques avérés ou connus par expérience et que l’on sait éviter grâce à des mesures mises en place par anticipation.
Le principe de précaution quant à lui concerne les risques potentiels qui n’ont pas encore été démontrés scientifiquement ou encore mesurés en l’état actuel de nos connaissances techniques.
En France, c’est la loi n° 95-101 du 2 février 1995 (dite loi Barnier) relative au renforcement de la protection de l’environnement énonce ainsi le principe de précaution :
“l’absence de certitudes, compte tenu des connaissances scientifiques et techniques du moment, ne doit pas retarder l’adoption de mesures effectives et proportionnées visant à prévenir un risque de dommages graves et irréversibles à l’environnement à un coût économiquement acceptable”.
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Le principe de précaution est controversé et paradoxal.
D’un côté vous avez ceux qui le trouve paralysant pour les initiatives, arguant que l’incertitude scientifique ne doit pas tout freiner et d’autres le trouve rassurant en mentionnant les scandales de l’amiante, du sang contaminé, voire du tabac ou du nucléaire.
Le vrai problème avec le principe de précaution
Hans Jonas, le philosophe Allemand inspirateur du principe précaution, disait que l’Homme était assez puissant pour détruire son environnement.
Ce n’est pas parce que l’on ne peut pas tout analyser dans tous les domaines en matière d’environnement qu’il ne faut pas mettre en place quelques règles, sur notre planète à l’économie mondialisée.
Chaque cas relève d’une analyse risques/bénéfices.
Alors oui cela crée des controverses, oui la situation est paradoxale, mais un paradoxe ne se résout pas, il se gère, avec les outils juridiques et administratifs existant, donc parfois bien et parfois moins bien mais c’est bien à la puissance publique de régler le curseur entre le lobbying inhérent aux acteurs de notre économie et le bien public.
Trop de règles tue la règle, absence de règles c’est la jungle.
En prenant en considération que les résultats scientifiques n’ont pas encore démontré leurs nocivités pour la santé, les risques potentiels les plus connus et concernés par le principe de précaution, sont le réchauffement climatique, La culture des OGM, Les ondes radio des téléphones portables et des antennes de téléphonie mobile, La maladie de la vache folle…